Les citoyens montent la garde
Crée en 2005 par Chris Simcox, un instituteur de Los Angeles et Jim Gilchrist, un ancien du Vietnam, le mouvement est basé sur une méfiance vis à vis du Gouvernement américain qui ne ferait pas son travail pour protéger les frontières. Leur nom fait référence à la Guerre d'Indépendance face aux Anglais et à ces fameux citoyens de la côte Est qui pouvaient se muer en soldat en une minute en cas d'alerte.
Un Minuteman surveille les mouvements à la frontière
Depuis quelques mois, ces Minutemen se postent à la frontière assis sur leur pick-up ou leurs chaises pliantes et observent tous mouvements suspects. Ils reportent ensuite toute intrusion aux policiers des frontières. Même s'ils n'ont pas le droit d'arrêter ou de tirer sur les pauvres mexicains, leur équipement fait froid dans le dos: treillis militaires, jumelles infra-rouge, système de transmission radio...
Un américain en treillis monte la garde
Depuis la fin Mai 2006, l'organisation a même débuté la construction d'une immense barrière de sécurité le long de la frontière. Ce projet se limite pour l'instant au sud de l'Arizona où on vise à protéger 70 miles de zone frontalière. Pour couvrir le coût de l'opération (70 Millions de dollars) , le site a appelé les citoyens à faire des dons. Des centaines de milliers de dollars ont été ainsi récolétés de toute part pour soutenir ce projet.
Plan du projet de barrière
Pourtant ces gens se disent tolérants et ouverts à la différence. Le racisme et la xénophobie sont de valeurs qu'ils rejettent officiellement et leurs seuls buts avoués sont les suivants:
> Contrer l'immigration illégale
> Empêcher le passage des dealers de drogues
> Empêcher le bétail mexicain, parfois porteur de maladie, d'atteindre les ranchs américains
Si ces Minutemen paraissent assez extrèmes, ils ne sont que la partie emmergée d'une peur collective diffuse aux Etats Unis. Ainsi, un récent sondage montrait que 73% des citoyens jugent le problème de l'immigration illégale comme "très sérieux".
1 Comments:
Une patrie pour Sarkozy.
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